Le 9 avril 2020
Un bel avenir avec les Béguinages
Édith, candidate très motivée pour la vie en béguinage, nous livre sa vision.
« Je m’appelle Édith Franc. J’ai aujourd’hui 69 ans. J’habite près de Chambéry en Savoie. Je suis veuve et j’ai accompagné mon époux en fin de vie en 2011.
J’ai été esthéticienne hospitalière pendant de nombreuses années à l’Assistance Publique de Paris. Puis, je suis devenue formatrice en communication et en relations humaines. J’ai eu l’occasion de développer un concept intitulé Image Couleurs et Personnalité. Ce travail de communication faisant appel à l’image de soi m’a occupé sur la fin de ma carrière professionnelle (10 ans). Aujourd’hui, je continue à exercer dans ma région car j’ai un réseau établi.
Je fais partie des nouveaux retraités qui souhaitent développer une nouvelle activité. Or, j’ai une formation à l’autobiographie. J’aimerais accompagner les personnes qui souhaitent poser leur vie par écrit. Je peux leur proposer de consigner leur mémoire dans une grande Bibliothèque gérée par une association, l’APA (Association pour l’Autobiographie et le Patrimoine Autobiographique). Ce projet qui me motive beaucoup.
Je crois beaucoup à l’esprit Vivre en Béguinage.
Lorsque j’ai rencontré Thierry Prédignac, il y a plus de vingt ans, j’ai compris que quelque chose allait se déployer dans le temps. Il me revenait de suivre cette évolution. Depuis le projet s’est développé. Je pense que ce n’est pas fini car il faut suivre, ce qui n’est pas simple, les transformations rapides de notre société.
Ma rencontre avec Christophe Baiocco a confirmé toutes mes intuitions. En effet, je pense que le Béguinage est promis à un bel avenir. Cette forme d’habitat alternatif citoyen et solidaire est une belle aventure à vivre ensemble. La solidarité et la convivialité sont les clés du bien vieillir. Cette nouvelle façon de vivre reste une alternative à considérer compte tenu d’un environnement pas toujours adapté aux séniors et ou l’isolement et ou l’individualisme peuvent être des facteurs de mal être et de désocialisation.
Je souhaite rester dans ma région et j’attends des opportunités.
Je remercie les fondateurs pour leur très beau travail. »
Edith Franc