Le 29 mai 2020
30 logements pour quitter les bidonvilles à Stains
Le projet MESNIL est une expérimentation portée par les Enfants du Canal en partenariat avec la Ville de Stains et la Préfecture d’Ile-de-France avec l'ambition d'accompagner 30 familles vivant actuellement en bidonvilles.
L'association des Enfants du Canal est déjà présente auprès des populations principalement roms d'origine roumaine qui vivent dans ces bidonvilles de Seine-Saint-Denis, dans des conditions de vie extrêmes (lieux de vie insalubres dépourvus d’installations sanitaires, état de santé souvent alarmant, insécurité permanente provoquée par les déplacements forcés…). Elle accompagne, depuis quelques années, les enfants dans leur scolarité et c'est pour aller plus loin, que l'association lance cette expérimentation.
L'originalité du projet réside dans le fait de réunir dans un même lieu un accompagnement social dans les démarches pour accéder à un logement pérenne, un accompagnement vers l'emploi et la possibilité de suivre un certain nombre d'apprentissages (français, citoyenneté...). Ce lieu a également vocation à être ouvert sur l'extérieur à proposer des activités aux locataires comme aux habitants de Stains : jardinage, activités culturelles... Chacune des 30 familles logées au MESNIL sera accompagnée par un référent pendant plusieurs mois avec une ambition : préparer l'entrée dans un logement pérenne et éviter les ruptures et les retours en bidonvilles. Solifap a accompagné le projet via un prêt participatif de 500 000 €. Au delà, en pilotant le tour de table financier, Solifap a permis de mutliplier par 2,5 chaque euro investi.
« Nous portions un projet expérimental en lien avec la préfecture d’Ile-de-France et la ville de Stains pour proposer une solution passerelle de sortie de bidonville vers un logement pérenne des familles Roms du 93 et de toute la région parisienne. Solifap est intervenue pour animer le tour de table qui nous a permis de financer l’opération. Pour ce projet, 1€ investi par Solifap a permis de lever 2,5€ d’engagements financiers, notamment bancaires pour le financement de l’investissement et du besoin en fonds de roulement lié à ce projet. » explique Jean-Baptiste Legrand, administrateur de l’association Les Enfants du Canal