Par Amundi Le 19 avril 2023

Relever le défi du financement des transitions grâce à l’investissement d’impact

Financer les transitions : une mobilisation de capital sur le long-terme 

En 2020, l’humanité battait un nouveau record en mobilisant plus de 100 milliards de tonnes de ressources naturelles pour alimenter l’économie (logement, alimentation, mobilité, biens de consommation…), soit l’équivalent de 1,75 planète Terre. Pour produire tous ces biens et services, la population humaine consomme 7 450 milliards de mètres cubes d’eau, qui engendrent eux-mêmes plus de 50 milliards de tonnes de CO2 émis. Des milliards de tonnes de déchets sont également stockés, dispersés, incinérés ou enfouis (1).

Face au dérèglement climatique, nos sociétés sont appelées à opérer les transitions énergétiques, agricoles, alimentaires, nécessaires pour limiter les externalités négatives.

Ces domaines nécessitent des investissements massifs pour garantir une transition juste et efficace. La finance apparaît alors comme un levier efficace pour assurer cette démarche de manière inclusive, en accompagnant le développement des solutions et en les rendant accessibles au plus grand nombre. « Notre monde est en transition permanente », souligne Florian Peudevin, gérant de fonds d’investissement à impact chez Amundi. « Les innovations succèdent aux révolutions. Autrefois, nos sociétés souhaitaient se mouvoir du local vers le global, tandis qu’aujourd’hui le retour au local est prégnant. »

Cette dynamique se traduit par l’essor d’une économie dite circulaire, c’est-à-dire axée sur le réemploi et le recyclage. Les entreprises adressant ces enjeux environnementaux et sociaux sont invitées à se développer à plus grande échelle, être connues du grand public, et décupler leur impact. « Malheureusement, si des solutions se dessinent dans certains secteurs, comme la généralisation de l’isolation pour les bâtiments ou l’électrification pour les transports, ces réponses ne sont pas assez accessibles et généralisées », constate Florian Peudevin.

 

La puissance des investissements à impact 

Depuis 10 ans, les équipes gestion impact d’Amundi Actifs Réels ont investi près de 80 millions d’euros dans une vingtaine d’entreprises portant des solutions bas-carbone pour les secteurs les plus polluants. Forte du constat que 80% de la pollution provient des activités de production humaine (transports, constructions, industries, alimentation…), la société de gestion d’actifs investit dans des secteurs coûteux pour accompagner des transitions majeures à grande échelle.

« Il faut avoir les moyens de développer une solution innovante », expose Marie Combarieu, Présidente et fondatrice d’Ecodrop, une entreprise de la green-tech française fondée en 2016 ayant pour objectif de lutter contre les décharges sauvages des déchets du bâtiment et favoriser leur recyclage (40 millions de tonnes de déchets chaque année en France). « Chez Ecodrop, nous nous avions au départ des partenaires industriels puis des business angels, mais sans le soutien financier d’un acteur comme Amundi, nous n’aurions pas pu être viables aussi rapidement tout en poursuivant un changement d’échelle de grande ampleur. » Les fonds d’investissement à impact présentent notamment une logique financière tournée vers la stratégie à plus long-terme, et motivée par des indicateurs sociaux et environnementaux au-delà de la pure rentabilité économique, rappelle Marie Combarieu.

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