Par Amundi Le 17 juillet 2019

Les opticiens mobiles veulent se répandent en franchises

Le réseau propose à des opticiens d’exercer leur métier non en boutique mais directement au contact de leurs clients : à domicile, en entreprise ou en ehpad. En tant qu’indépendants sous contrat de franchise.

Le 17 juin dernier, l’enseigne Les Opticiens Mobiles annonçait sa deuxième levée de fonds, notemment auprès d' Amundi. Objectif affiché : accélérer son maillage territorial, structurer son organisation, développer de nouveaux services, et in fine consolider son statut de 1er réseau national intervenant directement sur les lieux de vie et de travail de ses clients.

L’entrepreneur a opté pour une approche prix accessible, avec des lunettes (correctrices, solaires, de protection…) vendues entre 19 et 199 €. Il a structuré son concept autour d’une plateforme digitale permettant de gérer « l’ensemble de la chaîne de valeur, de la prise de rendez-vous au SAV », noué des partenariats avec les mutuelles et des acteurs du grand âge. Et créé une école interne, la LOM School, qui forme des Opticiens Coordinateurs en Santé Visuelle.

Après avoir testé le modèle en propre autour de Lyon et Nantes, Matthieu Gerber, fondateur de l’enseigne, a commencé à le proposer à des indépendants. Les Opticiens Mobiles sont aujourd’hui 93 en France, à 90 % franchisés. « Nous ciblons les opticiens salariés et les jeunes diplômés qui veulent apprendre un nouveau métier et travailler sur RDV, en maîtrisant leur emploi du temps, plutôt qu’en boutique. Mais aussi les indépendants à domicile qui voudraient se concentrer sur leur cœur de métier. Et les propriétaires de magasins qui voudraient se développer avec un nouveau service », détaille le franchiseur.

Le contrat de franchise proposé par Les Opticiens Mobiles prévoit la concession, pour cinq ans, de zones d’exclusivités d’un rayon de 30 km environ. Il s’adresse à des candidats à l’aise avec la prospection. L’investissement global à prévoir pour rejoindre le réseau est de 30 000 €, dont 15 000 € de droit d’entrée, le matériel et le fonds de roulement nécessaires à l’activité. Pour un chiffre d’affaires potentiel, en vitesse de croisière, annoncé autour de 170 000 €.

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